Comment canaliser les colères pour en faire une force?
Les colères font partie de la vie de famille, comme celle des centres de la petite enfance et des écoles. Pourtant, elle est rarement tolérée sur le plan social. À première vue, on se sent mal face à quelqu’un qui exprime sa colère. Qui ne s’est pas d’ailleurs déjà retrouvé complètement démuni, voire figé, devant une personne déchargeant sa colère? Même un enfant en colère peut sidérer le parent ou l’intervenant témoin de cette envolée émotionnelle! Somme toute, on se sent désemparé au moins un moment, surtout si les cris et les gestes agressifs viennent amplifier la décharge émotionnelle! Et puis, il y a les nôtres. Celle de l’adulte fatigué ou frustré de devoir toujours répéter la même consigne ou qui se sent coincé dans une situation aussi désagréable que fréquente. Comment gérer nos propres colères? Est-ce une bonne ou une mauvaise chose que d’exprimer de la colère?
Force est de constater que beaucoup de gens ont peur de la colère. Colère rouge. Colère blanche. Explosion d’émotions. Manifestation intense. Elle n’ont pas bonne presse. Les individus la réprouvent. Ils la reprochent. Ils l’inhibent… Parfois, la colère est tellement puissante, mais inconsciente, qu’elle peut même déclencher une maladie. Cette réaction face à la colère découle autant de mauvaises expériences que d’un conditionnement culturel et même religieux. Bien sûr, les expressions de colère ne sont pas nécessairement belles à voir. Pourtant, elles cachent une ressource essentielle pour celui qui peut la décoder et la canaliser vers des actions constructives. C’est ainsi que, durant cette visioconférence en rediffusion, Joël Monzée – docteur en neurosciences – explorera avec les participants les différentes facettes de la colère pour en décoder le sens et essayer de l’apprivoiser!